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Dada manifeste sur l'amour faible et l'amour amer Tristan Tzara, 1920 (1921) lu à la galerie Povolozky, à Paris, le 9 décembre 1920, paru dans La Vie des lettres, n°4, 1921. « Dada manifeste sur l'amour faible et l'amour amer » est l'un des manifestes trop peu connus de Tristan Tzara, qui l'a lu lors de l'exposition de Francis Picabia à la galerie La Cible Povolozky le 12 décembre 1920. Sept jours plus tard il y lisait «Comment je suis devenu charmant, sympathique et délicieux» (19 décembre) .

Dans la relation qu'il a donnée de ce vernissage dans son Projet d'histoire littéraire contemporaine, Aragon a regretté que ce manifeste ait paru à l'époque dans un endroit qui n'en a pas favorisé le retentissement, la revue La Vie des lettres. (Marc Dachy, Archives Dada: Chronique. Hazan, 2005)

INIZIO:

I

préambule = sardanapale un = valise femme = femmes pantalon = eau

si = moustache 2 = trois canne = peut-être après = déchiffrer irritant = émeraude vice = vis

octobre = périscope nerf = xxx

ou tout cela ensemble dans n'importe quel arrangement savoureux, savonneux, brusque ou définitif - tiré au sort - est vivant.

C'est ainsi que par-dessus l'esprit vigilant du clergyman bâti au coin de chaque rue animale, végétale, imaginable ou organique, tout est pareil au tout est sans pareil. Même si je ne le croyais pas, c'est la vérité du fait que je l'ai mis sur le papier - parce que c'est un mensonge que j'ai FIXE comme un papillon au chapeau.

Le mensonge circule - salue Monsieur Opportun et Monsieur Commode : je l'arrête, il devient vérité.

Ainsi DADA se charge de la police à pédales et de la morale en sourdine.

Tout le monde (à un certain moment) était complet dans sa tête et dans son corps. Répéter cela 30 fois.

Je me trouve très sympathique. Tristan Tzara

II

Un manifeste est une communication faite au monde entier, où il n'y a comme prétention que la découverte du moyen de guérir instantanément la syphilis politique, astronomique, artistique, parlementaire, agronomique et littéraire. Il peut être doux, bonhomme, il a toujours raison, il est fort, vigoureux et logique.

À propos de logique, je me trouve très sympathique. Tristan Tzara

L'orgueil est l'étoile qui bâille et pénètre par les yeux et par la bouche, elle appuie, s'enfonce sur son sein est écrit: tu crèveras. C'est son seul remède. Qui croit encore aux médecins? Je préfère le poète qui est un pet dans une machine à vapeur - il est doux mais ne pleure pas - poli et semi-pédéraste, nage. Je m'en fous complètement de tous les deux. C'est un hasard (qui n'est pas nécessaire) que le premier soit allemand, le second espagnol. Loin de nous, réellement, l'idée de découvrir la théorie de la probabilité des races et l'épistolaire perfectionné de l'amertume.

III